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Alex varenne, maître de la BD érotique, est mort.

  • Photo du rédacteur: Guillaume BOUSBIB
    Guillaume BOUSBIB
  • 23 janv.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 28 janv.

Auteur d’une vingtaine d’albums, amoureux des femmes, le dessinateur et peintre Alex Varenne est décédé à Paris à l’âge de 81 ans.


Les corps de ses femmes en noir et blanc ont fait fantasmer des milliers de lecteurs.

Le dessinateur et peintre Alex Varenne est décédé lundi à Paris, a annoncé son galeriste ce mercredi. Agé de 81 ans, il s'était imposé en une vingtaine d'albums comme l'un des maîtres de l'érotisme en bande dessinée, à l'égal de l'Italien Milo Manara, en plus « trash ».

 

D'abord professeur d'arts plastiques, Alex Varenne s'intéresse à la BD dès 1968, époque foisonnante d'émergence de nouveaux auteurs et magazines. Ses premiers albums, déjà en noir et blanc, il les signe en 1979 avec son frère Daniel Varenne au scénario : « Ardeur » qui, malgré son titre, n'a rien d'érotique, est une série de science-fiction postapocalyptique, publiée dans Charlie mensuel.

 

Son virage vers des œuvres plus sensuelles se fera sous l'impulsion du rédacteur en chef du magazine à l'époque, lui-même grand amoureux du corps féminin : « C'est Wolinski qui m'a conseillé de m'essayer au genre érotique car il trouvait que je dessinais très bien les femmes. Ça correspondait bien à ma vie. Mon premier album érotique – Carré noir sur dame blanche – est sorti en 1984 et ça a tout de suite très bien marché », raconte Alex Varenne dans une interview confiée par son galeriste.



Toile Alex Varenne

Chantre de la liberté sexuelle

Esthète et libertin, le dessinateur va creuser ce sillon avec des récits publiés dans l'Echo des savanes des années 1980.

D'abord avec le troublant et sulfureux « Erma Jaguar », récit des rencontres d'un hermaphrodite qui emprunte les traits de la chanteuse Annie Lennox. Ensuite avec « Corps à corps » (1987), « les Larmes du sexe » (1989) ou encore « Amours fous » (1991). Une vingtaine d'albums où le dessinateur explore tous les fantasmes, souvent inspiré de confidences de femmes réellement rencontrées.

 

Chantre de la liberté sexuelle, Alex Varenne avouait regretter cette époque des années 1980-1990, dans une interview de 2016 au site Monsieur Vintage : « A l'époque, la BD érotique était mieux reçue, exposée en vitrine et mise en avant. Aujourd'hui, elle est en retrait, on est en plein puritanisme, les années 1970 et la libération sexuelle, c'est terminé. Puis le sida est passé par là. C'était après la pilule et avant le sida, une sexualité très libérée qui correspondait bien aux BD que je faisais. L'érotisme, il est partout, la publicité est érotique, mais une BD érotique, il faut la mettre sous cellophane. Il y a également de l'autocensure de la part des libraires. Mais moi, c'était plus pour dessiner des femmes que de faire de la BD érotique. »

L'artiste laisse une œuvre qui leur est entièrement dédiée. Corps et âme.



Signature Alex Varenne

 
 
 

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